Et bien, ça en fait des thèmes abordés en même pas deux pages...
- quand on n'aime pas son job, faut changer : vrai, moi j'ai tellement tiré sur la corde que j'en ai fait une dépression
- bien s'informer avant de prendre un job : vrai. On peut pas tout avoir (horaires cool, vie de famille, assis à un bureau avec avec une bonne paye). Il faut simplement s'interroger sur les priorités qu'on a.
Et puis un changement d'orientation est très difficile. On a l'étiquette de notre ancien job sur le front.
- CR, c'est pas un métier valorisant : vrai et faux. Ca dépend de ton milieu. Et ça ne sert à rien de jouer les hypocrites, l'avis des autres nous influence forcément. A nous d'etre plus fort.
- Avis perso sur les jeunes qui sortent de l'école (moi, il y a quelques années!): effectivement, on nous bourre le crane de "vous êtes les meilleurs" etc... mais la chute est encore plus dure quand on rentre sur le marché du travail : la désillusion totale
- enfin, gros coup de gueule sur la génération loisir. J'ai pas 30 ans et c'est vrai que ma vie perso est très importante pour moi.
Pourquoi? Parce que quand je vois la vie de la génération au dessus, ça me fait pas envie.
OK pour bosser, même très dur, j'aime ça. Mais hors de question de le faire pour rien.
Or, maintenant, c'est dur de trouver la motivation pour s'investir à fond : salaires pas super élevés, pseudo managers qui vous considèrent comme des numéros, licenciement dès qu'on plait plus...
C'est très dur de trouver un travail "humain" de nos jours.
On n'est pas vraiment une génération loisirs (même les plus vieux font le tour du monde maintenant, on n'en a pas l'exclusivité) : on a simplement envie d'être bien avec nous même.
Du temps de mes parents, il y avait une véritable satisfaction à aller travailler. Hors, je pense qu'on l'a de moins en moins.
Bien sûr, c'est une généralité, et il y a des exceptions.
Mais ça me met hors de moi quand on dit que c'est une génération de fénéants. On hérite d'un monde pas bien joli, c'est tout

: on s'y adapte comme on peut.
Fin du coup de gueule