RR13 a dit: commercant35 a dit:
Je suis patron d'un magasin
j'ai deux types de salariés ceux qui me demandent le
paiement de la moindre heure supplémentaire que je paye sans
problème.
Ét ceux qui partent quand leur Taf est terminé ( on parle pas de
dizaines d'heures mais
peut-être d'une ou deux heures par mois grand Max ....)
Malgré que j'essaye de ne pas être dans un type de management à
l'ancienne ou les
employés faisaient des tas d'heures en plus ét ou le volume
horaire était la seule
solution pour évoluer , ét bien j'ai quand même tendance à
favoriser ceux qui
s'impliquent dans leur Taf ét qui ne regardent pas trop leur
montre.
Il ne faut pas se faire avoir ét bosser pour des prunes mais dans
une entreprise c'est
aussi du donnant - donnant.
Le donnant-donnant ça marche dans les situations de confiance.
La situation qui est évoquée ici et que j'ai extrapolée de ma
propre connaissance du milieu n'en est pas une.
Le donnant-donnant quand vous volez 30 à 40 minutes de paye à
chaque fin de poste de chaque caissière (2h30 minimum par semaine
à quelqu'un à qui on lâche 900€ par mois x12, pas 13 évidemment),
on le situe où ?
Idem quand on leur demande de rembourser tous les écarts de caisse
de leur poche en dépit de la loi et de tous les abus imaginables
sous prétexte de les "motiver dans l'excellence" ?
On situe comment le donnant-donnant quand un responsable
inflexible planifie systématiquement ses gens pour 4h de travail
quelle que soit l'activité alors qu'il y a 2 arrêts et une double
commande de férié ?
Ces exemples à la va-vite ne sont pas fantasmés, ce sont des
situations réelles (que j'ai moi même connues autrefois avant de
me barrer aussi sec une fois que j'avais compris où je mettais les
pieds) et malheureusement courantes, de patrons (rarement les plus
en difficulté qui plus est) qui exploitent "la misère humaine" au
sens où comme je l'ai dit, les employés/caissières de ces petites
surfaces de centre-ville sont très souvent des gens locaux sans
diplôme ni permis qui n'ont pas le loisir de choisir ; marche ou
crève, la porte est grande ouverte et la pile de CV en attente est
sur le bureau.
J'ai comme la curieuse impression qu'on a travaillé pour le même
patron, même si dans la réalité ce n'est pas le cas , je retrouve
exactement ce qu'il se passe dans la boite pour laquelle je
bosse.....