commercant35 a dit:
Je suis patron d'un magasin j'ai deux types de salariés ceux qui me demandent le
paiement de la moindre heure supplémentaire que je paye sans problème.
Ét ceux qui partent quand leur Taf est terminé ( on parle pas de dizaines d'heures mais
peut-être d'une ou deux heures par mois grand Max ....)
Malgré que j'essaye de ne pas être dans un type de management à l'ancienne ou les
employés faisaient des tas d'heures en plus ét ou le volume horaire était la seule
solution pour évoluer , ét bien j'ai quand même tendance à favoriser ceux qui
s'impliquent dans leur Taf ét qui ne regardent pas trop leur montre.
Il ne faut pas se faire avoir ét bosser pour des prunes mais dans une entreprise c'est
aussi du donnant - donnant.
Le donnant-donnant ça marche dans les situations de confiance.
La situation qui est évoquée ici et que j'ai extrapolée de ma propre connaissance du milieu n'en est pas une.
Le donnant-donnant quand vous volez 30 à 40 minutes de paye à chaque fin de poste de chaque caissière (2h30 minimum par semaine à quelqu'un à qui on lâche 900€ par mois x12, pas 13 évidemment), on le situe où ?
Idem quand on leur demande de rembourser tous les écarts de caisse de leur poche en dépit de la loi et de tous les abus imaginables sous prétexte de les "motiver dans l'excellence" ?
On situe comment le donnant-donnant quand un responsable inflexible planifie systématiquement ses gens pour 4h de travail quelle que soit l'activité alors qu'il y a 2 arrêts et une double commande de férié ?
Ces exemples à la va-vite ne sont pas fantasmés, ce sont des situations réelles (que j'ai moi même connues autrefois avant de me barrer aussi sec une fois que j'avais compris où je mettais les pieds) et malheureusement courantes, de patrons (rarement les plus en difficulté qui plus est) qui exploitent "la misère humaine" au sens où comme je l'ai dit, les employés/caissières de ces petites surfaces de centre-ville sont très souvent des gens locaux sans diplôme ni permis qui n'ont pas le loisir de choisir ; marche ou crève, la porte est grande ouverte et la pile de CV en attente est sur le bureau.