Ca y est c'est la rentrée pour les distributeurs

Tous degainent leurs spots TV avec comparatifs..

Carrefour, Intermarché, U et bien sur E.Leclerc.

Je m'interroge et j'amerai avoir votre avis

Les quelles préférez vous ?

Que croyez vous que les clients comprennent

Si vous êtes dans une de ces enseignes , comment relayez vous ces campagnes en magasin
?

merci de vos avis

Ce qui me plaît dans ces pubs c'est que mon enseigne "Carrefour" taille des croupières à Leclerc, avec force relevés de prix et autres en citant le nom du mago où ont était fait le relevé de prix...

Non plus sérieusement je suis comme Dia mant, on ne sait plus que croire...

Et encore en tant que professionnels nous avons accès à l'indice de prix national...
Après ce qui est sûr c'est qu'on fait dire ce que l'on veut à une pub, vous choisissez un produit et vous baissez son prix pour être vraiment moins cher que les concurrents, est ce que cela fait pour autant la différence sur un panier ? Bien sûr que non !
Mais aujourd'hui la guerre est aussi dans les médias !

La seule réalité, comme le précise Alingui, l'indice de chèreté ou de prix annuel des enseignes relevé après passage caisse et non au relevé de prix rayon (trop d'"erreurs" perdurent à ce niveau). Et à ce jour il n'y a pas photo sur les leaders au niveau national tous formats confondus : LECLERC, LIDL et ALDI trust le hit de tous les classements. (C'est classement intègre les données promos). CARREFOUR, AUCHAN, INTER, etc.. peuvent être à certains moment moins chers comme le signale leurs pubs mais la réalité n'est pas à un instant t sur une courte durée mais un constat annuel. Plus généralement on ne peut pas être coté en bourse (satisfaire les actionnaires : améliorer la rentabilité), faire partie du top ten des employeurs du secteur avec une démarche tantôt solidaire, tantôt développement durable ou encore investir à tour de bras dans des campagnes de sponsoring et/ou de publicité et être réellement le moins cher : il s'agit là d'une problématique de business modèle.

Mais malgré tout il y a la réalité des prix et l'image des prix que s'en font les clients. Par exemple un acheteur de premiers prix indiquera facilement que dans sa perception les hypers sont moins chers que les discounteurs, un parisien indiquera volontiers que son commerce de proximité est moins chers que tout les autres, etc..

De plus même si les prix restent le nerf de la guerre, l'accessibilité du point de vente, le confort d'achat, l'ambiance et l'état des locaux et du parking, la gamme proposée,la disponibilité produit, l'attente en caisse, le temps de course, la proximité, l'image du point de vente et du distributeur, etc... sont des facteurs tout aussi décisifs dans le choix du consommateur.

Enfin les comportements consommateurs deviennent de plus en plus indéchiffrables, tour à tour zappeur, averti,etc.. la fidélisation et plus globalement la satisfaction sont de plus en plus compliquées à obtenir. L'offre pléthorique proposée en France y serait-elle pour quelque chose ?...

Bien parlé Caddiedecourse, surtout qu'au final on va tous au même endroit...