effectivement on renvoie les bons catalina a la sogec,on fait l avance bien sur aux clients via la reduc en caisse et la société scan coupon nous rembourse,grace notament aux fournisseurs et parfois la cantrale grace a des budgets annexes...
c est tellement opaque qu une comptabilisation précise est difficle et on bouffe toujours un peu de pognon au passage;

En général, le magasin renvoie les bons à la Sogec en fin de mois, lors de l'arrêté comptable. La Sogec trie les bons par valeur et par quantité, rembourse au magasin le montant des bons des fournisseurs partenaires et renvoie à Scancoupon une facture pour se faire rembourser le montant des bons des fournisseurs partenaires de Scancoupon. Le coût des bons est à la charge des fournisseurs. Catalina fournit gratuitement aux magasins les tickets rouges nécessaires à l'émission des coupons de réduction et s'occupe de la maintenance. En théorie, le magasin ne perd pas d'argent sur ce moyen de paiement (contrairement aux titres CRT) puisque, si les dates de validité sont bien contrôlées en caisse, l'intégralité des bons sont remboursés. En outre, la Sogec rembourse le magasin d'une "indemnité de manipulation" pour compenser le travail de contrôle effectué: de l'ordre de 0.038 € / bon de réduction. Pas négligeable... Remboursement aussi par la Sogec des frais d'expédition.

Pour répondre à la deuxième partie de ta question, le préjudice n'est pas tant pour le magasin, mais surtout pour les fournisseurs. Car le magasin est tenu d'attribuer au bon client le bon de réduction, qui s'édite en fonction de ses achats et qui ne peut être utilisé que pour un achat précis. Il ne s'agit pas d'offrir du bon pour le plaisir mais de cibler un client pour vendre un produit; c'est bien du MARKETING. De plus, la personne qui établit la facture doit signer une mention qui atteste que l'ensemble des bons encaissés ont bien donné lieu au remboursement en faveur du client du montant indiqué contre l'achat du produit correspondant.
Il ne faut pas oublier en magasin que ces bons de réduction sont un moyen de paiement, donc de l'argent et que la même rigueur s'impose que pour le traitement des espèces ou des chèques. Il n'y a donc pas de préjudice financier réel pour le magasin lui-même, mais bel et bien pour le fournisseur. Mais quels sont les risques légaux si la Sogec devait se retourner contre un magasin qui accepte à l'aveuglette des BR? Je ne le sais pas, et à mon avis, c'est un scénario peu envisageable même si, il faut bien le dire, certains magasins s'octroient des arrangements avec ce moyen de paiement (CE QUE JE REFUSE CATEGORIQUEMENT car je ne voudrais pas voir un jour ma responsabilité engagée). Tout le monde je pense m'aura compris.

Je ne connaissais pas celle-ci. C'est très bon à savoir.
Moi, j'envoie les bons en fin de mois et la Sogec règle au siège le montant de la facture par virement me semble-t-il mais je n'en suis pas sûr car ce n'est pas moi en magasin qui contrôle le règlement des bons (peut-être reçoivent-ils un chèque?). Je sais juste que Sogec refacture à Scan coupon les bons à sa charge.
Ceci dit, je me demande comment la Sogec peut contrôler le montant exact de ce qu'elle doit rembourser dans la mesure où elle n'a pas les bons pour pointer (car chaque bon est pointé). Comment transmettre par télématique les coordonnées du fournisseur pour un bon non scanné et ventilé manuellement en bon de réduction? Je me demande... je t'avoue que je sèche! Tu travailles pour Auchan? Tu es étudiant?

En cherchant sur internet j'ai trouve ceci:

Considérant que la société Scan Coupon expose qu'elle a développé depuis sa création en 1996 une activité de traitement automatisé des coupons publicitaires de réduction et que cette activité consiste à traiter les coupons de réduction qui sont émis par des fabricants de produits de marques de grande consommation et qui sont mis à la disposition des consommateurs soit par incorporation à l'emballage du produit, soit par distribution sur les lieux de vente ou dans les boîtes aux lettres ; que, pour ce traitement, la société Scan Coupon a mis au point un logiciel valable pour l'ensemble des opérations de la chaîne de traitement des coupons, lequel s'appuie sur la norme EAN 13 qui a été définie par l'Association internationale pour la numérotation des articles, logiciel qui permet un contrôle immédiat de la validité des bons de réduction lors du passage en caisse, un transfert par voie télématique au centre de traitement des données en fin de journée, le remboursement du magasin par virement bancaire dans un délai de 72 heures et la mise à disposition de l'annonceur de statistiques dans un délai de 24 heures ; qu'elle ajoute que le développement de ses activités est contrarié par le comportement du groupe Sogec qui a mis en place un système qu'il a sécurisé tant en amont vis-à-vis des annonceurs qu'en aval vis-àvis des distributeurs et qui lui assure une exclusivité quasi absolue de la gestion des coupons de réduction émis sur le marché national ; qu'elle demande, en conséquence, au Conseil de sanctionner les infractions aux dispositions des articles 7 et 8 de l'ordonnance du 1, décembre 1986 et 81 et 82 du traité des Communautés européennes commises par les sociétés Sogec, à savoir la société Financière Sogec Marketing et la société Sogec Gestion, sa filiale ; qu'elle demande, en outre, au Conseil de prendre des mesures conservatoires sur le fondement de l'article 12 de l'ordonnance précitée ;


Il s'agissait en fait d'un litige entre Sogec et Scan coupon qui s'est terminee devant le tribunal.