l'abandon de poste = faute grave, on peut bénéficier du chômage.

Bonjour à tous, et bonjour à elie.
Je suis d'accord sur tout elie. Tout ce que vous dites est vrai dans un contexte normal. Mais dans une situation de crise, il est impossible de réagir de façon rationnelle. Exemple: lorsque vous ne cherchez à ne faire que le métier pour lequel vous êtes payé, c'est à dire vous occuper de vos rayons(qui marchent très bien), que sans une réelle raison motivée et argumentée un de vos rayon vous est retiré, lorsque on vous impose une prise de service à 5h du matin alors que votre organisation vous permet de prendre qu'à 5h30, quand on vous impose de faire du facing de façon obligatoire et systématique dans un rayon qui n'est pas le votre et ceci au détriment de votre propre rayon, il est difficile de garder son flegme et de faire le dos rond, sachant que PDG, Directeur et chef de secteur se foutent éperdument des termes de votre contrat de travail. Je ne suis pas non plus contre le fait d'aller donner un coup de main de temps à autres, mais je ne peux pas me substituer systématiquement à un manque de personnel. Perso, je ne demande qu'à faire simplement le pourquoi je suis payé.
Alors effectivement, on a tous une famille à nourrir, on a tous un loyer à payer, on a tous des crédits en cours, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut courber le dos au risque d'attraper un lumbago!
Malheureusement, la plupart des situations se bloquent par un manque de dialogue, mais surtout de respect. Malheureusement dans l'expérience que je vis actuellement, ma direction donne plus d'importance aux choix des heures de travail de chaque hôtesse de caisse(et c'est tant mieux pour elles),plus d'importance aux conseils d'un intervenant externe, qu'au "confort de travail" de certain de leurs responsables en terme commercial. Je trouve ça dommage! C'est malheureusement comme ça que des situations se bloquent et que certains sont amenés à faire des choses qu'ils ne souhaitent pas.
Je laisse les "pros" et les "antis" patron continuer le débat. C'était juste une réaction à la réponse d'elie qui a très souvent des positions sensées.

L'abandon de poste doit de faire avec le consentement de l'employeur, sinon en effet cela peut être problématique...

Alors abandon de poste je connais a mon travail c'est ce qu'on fait quand les personnes veulent partir il faut compter en moyenne 2 mois voir meme plus pour que soit pris en compte l'arret definitif du contrat donc c'est aussi une grande periode sans revenus !! apres il fait son boulot et connait aussi la chance d'avoir un cdi vu la crise actuelle apres il n'a plus de plaisir et souhaite se reconvertir son but est nullement de rester au chomage a rien faire a la maison et vivre sur le dos de la société mais d'avoir un revenu le temps de se retourner apres il prendra en interim c un bosseur !!

la du coup on pense plus a l'option lui trouver un cdd ce qui lui permet d'acceder au pire a la prochaine cession de contrat pro en janvier si son cdd est pas renouvellé soit toucher le chomage soit reprendre une nouvelle mission le but etant de ne pas se retrouver avec des impayés et mettre 1 an a se remettre d'un changement de voie professionnel car mon salaire ne suffit pas malheureusement ...

merci de votre interet

Bonjour,

Je tiens à préciser que la jurisprudence à évolué concernant les abandons de poste.
Ainsi un employeur qui ne licencie pas un collaborateur en absence injustifiée dans un
délai de 2 mois maximum ne pourra plus invoquer une faute grave pour le licenciement.

En effet comment peut-on justifier que cela désorganise l'activité si on mets plusieurs
mois avant de licencier quelqu'un.

Un patron qui ferait durer le licenciement serait à coup sûr comdamné aux prudhommes
et le licenciement serait qualifié en faute simple voir sans cause réelle et sérieuse.

Donc paiement du préavis, des indemnités de licenciement ...

Un patron un minimum informé ne prendra que 3 semaines 1 mois pour expédier la
chose.